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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 08:00





Quand vous achetez aujourd'hui  votre fil de lin pour la dentelle,vous avez le choix entre du lin 40/2 ou 60/3 par exemple.
Il y a quelques années, on trouvait aussi du lin "Au chinois". Je crois qu'il n'est plus disponible aujourd'hui. Celles qui l'ont utilisé se souviennent peut être que sa numérotation ne correspondait pas aux autres.

Le lin Bockens 40/2 est-il plus fin ou plus gros que le 60/3,  ou que le lin Au Chinois 24/2 ?

Quel est le système de mesure de la finesse du lin (le titrage) ?


On vous a appris certainement que plus le numéro est élevé, plus le fil est fin : le 60 est donc plus fin que le 40.
A quoi correspond ce numéro ?

Pour le lin (et le coton), on utilise un titrage selon la longueur
Il consiste à indiquer la longueur de fil qu'il faut pour obtenir un poids donné.

Par exemple, combien de mètres de fil faut-il pour obtenir 1 gramme ?
Pour le fil n°40, il faut 40 mètres de fil pour obtenir 1 gramme.
Pour le fil n°60, il faut 60 mètres de fil pour obtenir 1 gramme .

Plus il y a de mètres dans 1 gramme, plus le fil est fin
c'est effectivement ce qu'on vous a appris : plus le numéro est élevé, plus le fil est fin.

Ce que je viens d'expliquer, c'est le Numéro métrique (abréviation Nm).
C'est le plus facile à comprendre pour nous car il parle de mètres et de grammes (ou kilomètres et kilogrammes)

Mais  sur vos bobines de lin, vous ne voyez pas écrit Nm devant le numéro, mais plutôt  Nel
(Nel, avec  un "l" comme lin;  à ne pas confondre avec le Nec, avec un "c" comme coton)
C'est exactement le même principe que le numéro métrique, sauf qu'il s'agit du nombre de 300 yards pour une livre anglaise .... oups .... évidemment pour nous, c'est déjà moins parlant !

Il faut juste retenir que le principe est exactement le même que pour le Nm : plus on a de longueur de fil pour un poids donné, plus le fil est fin.

Attention, sans rentrer dans le détail de la conversion des yards en kilomètres et des livres en kilos, il est évident qu'un fil Nm 80 n'est pas égal à un fil Nel 80.
C'est pourquoi la numérotation du fil Au Chinois était déroutante car il était mesuré en Nm alors que les autres  fils à dentelle sont habituellement mesurés en Nel.
Pensez à ça si vous utilisez du lin Bockens 60 par exemple (mesuré en Nel), et si lors d'un couvige  vous voulez acheter du 60 dans une marque inconnue : vérifiez bien qu'elle utilise aussi le Nel  (ou faites la conversion expliquée à la fin de cet article)


Vous avez tout compris ?
Vous vous dites maintenant que votre fil 60/3 est donc plus fin que votre fil 40/2 ?

hop hop hop !    j'ai pas dit ça ! 
je n'ai parlé pour l'instant que du premier nombre, celui qui est avant le " / "


Ce premier nombre,  le 40 et le 60, c'est la grosseur d'1 seul fil de lin.
Mais votre fil à dentelle est composé de plusieurs fils de lin tordus ensemble (pour plus de solidité)
Le chiffre qui est après le " / " vous indique justement ce nombre de fils

Le fil à dentelle numéro 40/2 est composé de 2 fils de lin de grosseur 40 .
Le fil à dentelle numéro 60/3 est composé de 3 fils de lin de grosseur 60
.



Malheur !  ....  ça se complique ... on ne sais plus lequel est le plus fin !

comment les comparer ?
Il existe des tableaux de correspondance ... ils sont parfaits, mais comme toujours, on ne les a jamais sous la main quand on en a besoin.

Et franchement, la correspondance est tellement facile à calculer qu'il n'y a pas besoin de tableau.

Pour convertir un lin 3 fils en lin 2 fils, vous divisez par 3 et vous multipliez par 2
Exemple pour un lin 50/3   :    50 / 3 * 2 = 33.33
Il n'existe pas de fil 33/2   mais il existe du 35/2  qui n'est pas très éloigné
Le 50/3 équivaut à peu près au 35/2


Pour convertir du lin 2 fils en lin 3 fils, vous divisez par 2 et vous multipliez par 3
Exemple pour un lin 40/2   : 40 / 2 * 3 = 60
Le 40/2 équivaut à peu près  au 60/3
.

Voilà, si vous  trouvez un ravissant modèle fait en Nel 60/3, mais que vous n'avez que du lin Nel 40/2  ... vous pouvez vous mettre au travail !





On trouve rarement de lin à dentelle mesuré en Nm, vous aurez donc peu souvent l'occasion de faire la conversion.
Mais pour votre culture personnelle, voici la règle :


Pour passer du Nel au Nm, multipliez le Nel par 0.6

exemple :  50 * 0.6 = 30
donc un lin Nel 50/2 est à peu près équivalent à un lin Nm 30/2


Pour passer du Nm au Nel, multipliez le Nm par 1.65

exemple :  60 * 1.65  = 100
donc un lin Nm 60/2 est à peu près équivalent à un lin Nel 100/2






ça va ?
Je ne vous ai pas trop assommé(e)s avec tous ces chiffres?

Alors bon week end !

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Published by Meriem - dans Techniques
15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 09:00



En ce moment, je dentelle un petit lacet entièrement en fil blanc ... et pourtant, sur mes fuseaux, on voit du bleu, du rose, un peu de marron, du noir .....
Il s'agit en fait de leur "sous couche" dont vous avez peut être déjà entendu parler si vous avez lu les commentaires sur l'article Embobiner ses fuseaux


De l'utilité de la "sous couche ".



1ère utilité de la sous couche :  Protéger le fil


Une grande partie de mes fuseaux ont, en permanence, une "sous couche", c'est à dire qu'il y a un peu de fil embobiné dessus, pas trop, juste de quoi couvrir le bois.
Parfois je fais une sous couche avec du fil à faufiler par exemple, mais très souvent elle est constituée de restes de fils des travaux précédents. Ce qui fait que ma sous couche est souvent bariolée !

J'avais d'abord utilisé le système de la sous couche pour protéger mon fil à dentelle.
En effet, surtout sur les fuseaux en bois sombre, les fabricants doivent utiliser un vernis teinté qui jaunit le fil (quand les fuseaux sont neufs).

On ne s'en rend pas forcément compte  en travaillant, et quand la dentelle est terminée, on s'aperçoit qu'elle était blanche au début ... et qu'elle a progressivement viré à l'ivoire ...  ou même au jaune  !
Ma sous couche avait donc pour but de faire écran et de protéger mon fil blanc.



2ème utilité de la sous couche :  Economiser le fil

Je me suis très vite rendu compte que ma sous couche était pratique quand j'avais très peu de fil à embobiner sur un fuseau.
Si vous ne faites que 2 ou 3 tours de fil directement sur le bois ça glisse, ça ne tient pas.
Si vous les faites sur la sous couche, le fil est "agrippé" , il tient bien et vous pouvez travailler.

C'est surtout utile pour les dentelles à fils coupés pour lesquelles on a souvent besoin de très peu de fil pour chaque motif.

Si un modèle demande 14 fuseaux par exemple, il ne faut embobiner au départ que 7 fuseaux, c'est à dire la moitié, mais il faut les embobiner bien généreusement   (toutes proportions gardées bien sûr selon que l'on veut faire un grand napperon en fleuri de Bruges ou un tout petit motif figuratif !)
Ces 7 fuseaux portent la réserve de fil, et ils serviront à plusieurs éléments de ma dentelle, tant qu'il restera du fil dessus.
Sur les 7 autres fuseaux on ne mettra que la quantité nécessaire à chaque élément. Ils seront donc rembobinés à chaque fois.


Dans les dentelles à fils coupés, il est assez facile d'évaluer (à peu près) la longueur de fil nécessaire aux paires pendantes (=passives).

Si on fait un petit lacet en mat par exemple, la longueur de mon fil devra faire la longueur de mon lacet (+ une petite marge de sécurité), c'est à dire quelques centimètres seulement le plus souvent.

On va donc coupler chaque fuseau plein avec un  fuseau libre sur lequel on fera le nombre de tours nécessaires à la longueur du lacet, disons par exemple 4 ou 5 tours. Grâce à la sous couche cela va tenir même avec très peu de tours. 

En plaçant les fuseaux à cheval sur les épingles de départ, on veillera à positionner deux fuseaux pleins à l'endroit où démarrent les voyageurs.

Les paires pendantes seront composés de fuseaux bien pleins et de fuseaux remplis du juste nécessaire.

Sur la photo de gauche, vous voyez le fuseau de droite bien chargé dans mon fil à dentelle vert, et le fuseau de gauche avec sa sous couche sur laquelle j'ai fait  quelques tours en vert.




Si le lacet est très court, ou si on doit faire un fond de remplissage dans un tout petit motif par exemple, on aura besoin parfois  de 3 ou 4 cm de fil, pas plus.
Même si on ne fait que  2 ou 3 tours sur le fuseau, on aura déjà beaucoup trop de fil embobiné , c'est à dire qu'on sera obligé de jeter le petit bout de fil restant une fois le motif terminé.

Et moi, je suis radine : le fil à dentelle ça coûte cher, je l'économise !

J'accroche alors mon fil au fil de la sous-couche (par un noeud de dentellière ou tout autre noeud que vous savez faire ... pourvu qu'il soit solide).
Je n'ai donc que mes 4 cm de fil nécessaires, qui ne touchent même pas le fuseau (voi photo ci dessous), mais je peux travailler, et je pourrai crocheter et nouer sans problème.
Quand ma sous couche est d'une couleur différente de ma dentelle comme sur la photo, c'est plus pratique : ça me permet de surveiller plus facilement ce qui se passe  et d'intervenir à temps ...  des fois que j'aurais calculé vraiment trop juste !




Quand il ne reste que  très peu de fil sur un fuseau comme sur la photo de droite, que faire ?    le jeter ?

Non, non, il en reste bien assez pour une paire pendante : je retire complètement le fil du  fuseau et je l'attache à la sous-couche de 2 fuseaux libres.

Sur la photo ci dessous, je n'ai pas tendu les fils, mais on voit qu'il restait finalement  bien de quoi faire une paire pendante  !
























Pour les paires pendantes, j'ai parlé d'évaluer la longueur nécessaire, mais surtout ne perdez pas de temps à essayer de la mesurer de façon exacte, faites ça grosso modo.

-   Avec l'expérience , le grosso modo deviendra plus précis, vous verrez

-  S'il en reste sur le fuseau, nous venons de voir qu'on peut encore utiliser des très petits bouts, et au pire le reste deviendra une partie de la sous couche ou sera jeté (mais si, mais si ...  je jette aussi parfois !)

-  S'il n'y en n'a pas assez, ce n'est pas grave, nous verrons dans un  prochain article comment le changer ou ... tricher.

Dans certaines dentelles à fils coupés classiques dans lesquelles on répète toujours les mêmes motifs, les dentellières savaient (ou savent encore parfois ) le nombre exact de tours à faire pour tel modèle de fleur, ou pour tel type de feuille.
Mais il s'agit là d'affaires de spécialistes !



Je suis radine avec mon fil .... mais les dentellières d'autrefois l'étaient aussi, par nécessité.
En effet, les marchands leur confiaient un modèle à faire et un certain poids de fil.
Et il vérifiaient qu'il retrouvaient bien le même poids en dentelle, pour être surs que la dentellière n'avait pas travaillé quelques mètres supplémentaires qu'elle aurait vendu  pour son propre compte à un marchand concurrent.
Il ne faut pas oublier aussi qu'elles étaient le plus souvent obligées d'acheter elles mêmes leur fil. Elles faisaient donc en sorte d'en jeter le moins possible, voire même pas du tout !

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Published by Meriem - dans Techniques
12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 08:00

 




Je n'avais pas d'oeuf en dentelle pour vous souhaiter 

un bon Dimanche de Pâques,

mais j'ai trouvé ce charmant petit   nécessaire à frivolité   ...    en forme d'oeuf 
dans un numéro de la Mode Illustrée de 1871.



Pour que vous puissiez le voir "en couleur", je vous cite quelques extraits des explications :

"   Ce nécessaire en forme d'oeuf est fait en carton, recouvert en taffetas brun (*), dont les rayures sont exécutées avec du cordonnet d'or tendu. ....  on recouvre chaque morceau (de l'oeuf) avec de la ouate, puis avec de la gaze(*) sur laquelle on pose en biais un morceau de taffetas noir  dépassant d'un centimètre environ les contours du carton, puis replié et fixé en dessous.  Sur le milieu de chaque côté transversal, on fixe un petit bouton en bronze doré qui sert à tendre le cordonnet d'or, que l'on dispose en rayures sur le taffetas ....

L'intérieur de la moitié supérieure est garnie du même taffetas ouaté, et piqué en losanges avec de la soie jaune d'or; On encadre ce taffetas piqué avec un galon brun mêlé d'or ... Sur le contour extérieur de cette moitié, on pose une ruche faite avec du ruban brun ayant 1 centimètre 1/2 de largeur et l'on couvre sa couture avec du cordonnet d'or..

A l'intérieur de la moitié inférieure se trouve un sac en taffetas brun .....
Sur le milieu par devant , on pose un bouton en bronze doré, et une bouclette boutonnière garnie d'un gland en soie brune mélangée d'or.  "

 

 

 

 

(*)  Le taffetas est une fine étoffe de soie brillante, très serrée, au grain fin. Selon le serrage de la trame, il serra plus ou moins souple ou craquant au toucher.
(aujourd'hui on emploie aussi le terme de taffetas pour des toiles de coton ou de fibre synthétiques).
Nous avions eu l'occasion de parler de la gaze dans l'article sur Le Buratto



Si vous voulez voir du taffetas .... et des crinolines , vous n'avez plus que jusqu'au 26 avril pour aller admirer l'exposition du Musée Galliera

Sous l'Empire des crinolines, 1852-1870



Et si vous ne pouvez pas y aller, cliquez  ici  .... une vidéo avec des crinolines,du taffetas, des ombrelles, des bijoux, de la dentelle , un joli cadeau de Pâques pour vos yeux.......

Et pour mieux prendre le temps de regarder, des photos de cette expo ici  et  la 
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Published by Meriem - dans Matériel ou objets anciens
10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 19:56

  



Agnès , qui débute dans l'art de la dentelle au fuseau, m'a posé une question ce matin concernant le préparation des fuseaux. Je vais donc faire une suite à l'article Embobiner ses fuseaux .

Pour vous faire patienter ... et pour que vous puissiez vous reposer après vos actives recherches concernant la Dentelle mystère ... , je vous propose juste de découvrir une autre de mes créations.



Il s'agit d'une fleur de style Art Nouveau





Mis à part les étamines en points d'esprit, la technique est purement celle du Fleuri de Bruges, mais avec un dessin qui change de ce que l'on voit d'habitude dans cette dentelle.


Aucune fantaisie technique donc, j'ai respecté la règle du Fleuri en alternant les pétales en grille et les pétales en mat.
Les pétales sont rattachés au cercle du coeur par un "accrochage en relief" ce qui donne effefctivement cette petite impression de relief sur le bord exterieur du cercle.

La dentelle mesure 11 cm de haut et 33 cm de large
Elle a été réalisée en lin Bockens 80/2


Je vous propose juste un gros plan sur les petis ajours dans le mat :

ici, ils ont été faits avec la technique du changement de voyageurs (n° 1 sur le schéma du bas).
L'ajour est joli ... à condition de ne pas trop tirer sur vos fuseaux pour ne pas le déformer.







Ma méthode préférée pour faire un petit ajour est la plus simple : au lieu de faire une passée (CTC) comme on le fait normalement pour le mat, vous faites une demi passée (CT)  (n° 2 sur le schéma du bas).

Comme il n'y a ainsi échange que d'un seul des fils des voyageurs, il y a moins de risque de déformation (ne pas tirer trop vigoureusement quand même !).
Cette méthode est parfaite pour les dentelles fines en coton égyptien par exemple.



Une troisième méthode consiste à faire une ou deux torsions sur les voyageurs et les paires pendantes autour de l'ajour.
 (n°3 sur le schéma du bas).











.

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Published by Meriem - dans Créations
7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 13:30


J'ai trouvé cette pièce il y a quelques temps chez un marchand de dentelles anciennes et j'ai tout de suite  eu un coup de coeur  pour le dessin très élégant et le travail soigné.

Je l'ai trouvée belle ... et puis c'était le jour de mon anniversaire, donc j'avais une très bonne raison de me faire plaisir !

Oui mais .... qu'est ce que j'ai acheté ???

Au premier coup d'oeil, j'avais pensé à un col, mais très vite je me suis rendu compte que personne ne pouvait passer sa tête (l'ouverture au centre fait 12,5 cm de diamètre seulement).
On peut à la rigueur enfiler le bras, mais après, je ne vois pas trop quoi en faire  ??? 
En ameublement ???

On remarque que les échancrures en V sur les côtés on un bord lisse, donc sans doute destiné à être cousu (alors que partout ailleurs,on a une petite tresse sur le bord).
Les pointes des ces deux V latéraux  ne sont justement pas des pointes, elles sont coupées, avec un bord lisse aussi..
Je pense que ces détails ont une justification pratique ... mais laquelle ?

En tout la pièce mesure environ 35 cm de hauteur et 55cm de largeur.

Et non, je ne vous donnerai pas la réponse ... ce n'est pas de la pure méchanceté de ma part, c'est que  je ne l'ai pas !
Alors si vous avez la réponse, ou des pistes, s'il vous plaît, n'hésitez pas.





Quelques photos supplémentaires, suite aux commentaires :

1er essai en cousant chaque "V" sur lui même : ça ressemble furieusement à un col qui irait jusqu'aux épaules, le V cousu enveloppant l'épaule .... mais il faut être menue (autrefois c'est vrai, elles l'étaient) et surtout et toujours le même problème, on ne passe pas la tête























2 ème essai en le posant sur moi, en "plastron " : on se rend bien compte qu'il est grand (et moi, j'ai une bonne carrure !) J'ai beau le tourner dans tous les sens, je ne vois pas comment le mettre !

La grande bande droite sous le cou, ça ne va pas, le V aux emmanchures, je ne comprend pas
et le rond au milieu ..... bon ..... sans commentaires ...




lMercredi 08.04.2009 : nouvelles photos en fonction de vos nouvelles idées


nouvelles photos de la piste "coiffe".
De face, avec les "coquillages" sur les oreilles, je troue ça pas mal, ça tombe juste, le dessin de la dentelle est bien en valeur.






























De profil, déjà .... c'est moins sûr.
Je ne sais pas comment arranger l'arrière.
Toujours ce trou, à priori pour faire ressortir quelque chose, un chignon, une "sous coiffe" ?
je sèche !


Et enfin la photot de dos .
Là, ça fait .... lampadaire !


























Pour les pistes "coussin", j'ai essayé avec un coussin rond.
Le résultat est décevant : les pointes cousues ne sont pas adaptées et .... toujours ce trou !







Quand au coussin carré, encore et toujours le trou  qui se situe du coup sur le bord, de façon bizarre
On voit aussi ici que les pointes cousues ne s'adaptent pas à un format carré.





















Jeudi 09 avril 2009 : la piste de la "manchette" proposée par Annie.
Désolée pour la qualité des photos, mais j'ai eu beaucoup de mal à photographier mon bras !!







1ere photo, avec la pointe sur l'avant bras, et je laisse tomber la dentelle.
Sur les photos suivantes, je tiens la dentelle du bout des doigts pour mieux montrer les différences.

















2ème photo : chaque V est cousu sur lui même (formant les "coquillages' qu'on voit sur la coiffe)









3ème photo, les deux V sont cousus l'un à l'autre, à plat (bof ...)












4ème photo : la dentelle n'est pas cousue sur elle même et les bords lisses des V seraient cousus au tissu.







Annie, retrouvez vous votre idée ? ou ai-je tout faux ? pourriez vous me guider ?



Prête à faire d'autres essais et photos si vous le souhaitez !!!
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Published by Meriem - dans Mélange
4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 14:20

(haut = 12cm)


Que voit-on sur cette photo  ?

Une dentelle en soie blonde (plus rarement noire)
Attention, "soie" ne veut pas dire obligatoirement "brillant" : pour pouvoir être travaillé, pour avoir une dentelle solide, le fil de soie doit être suffisamment tordu, et plus la soie est tordue, moins elle est brillante.

Beaucoup ....   beaucoup .... mais alors beaucoup  de points d'esprit (*)
Souvent même des fonds entiers composés de points d'esprit !

Et, des motifs de Croix de Malte

Voilà, nous avons les 3 ingrédients principaux de la dentelle de Malte, une des plus facile à identifier.






Les motifs sont le plus souvent en mat (mais la grille est aussi utilisée)

La dentelle de Malte est travaillée par bandes, ou par motifs isolés qui sont ensuite cousus ensemble de façon pratiquement invisible (invisible sur les dentelles anciennes  ou de qualité .... les dentelles actuelles pour touristes étant beaucoup plus contestables).

Sur la photo ci contre, vous voyez la croix de Malte, bien sûr, un fond de points d'esprit, et aussi un motif de rose que l'on retrouve assez régulièrement.

Entre la bande avec les roses et le fond de points d'esprits, on devine une couture qui montre que ces deux parties on été travaillées séparément.

Cette photo fait partie d'une très large dentelle (haut 43cm) sans doute faite pour une aube, dont vous avez pu voir un autre détail dans l'article Les animaux et la dentelle .
Sur la photo de l'article précité,  le rond avec une sorte de palmier en points d'esprit a été travaillé à part, puis cousu au reste.


















En plus des fonds à base de points d'esprit, le fond de Paris (dit aussi fond Trenne ou fond Chant)  est souvent utilisé (photo de gauche).

Les motifs peuvent aussi être tout simplement reliées entre eux par des tresses (généralement sans picots) ou des paires tordues.

Sur la photo de gauche, j'ai indiqué par des petits traits en bleu les endroits où les différentes parties de la dentelle on été assemblées entre elles.








Grands amateurs de dentelles (comme en témoignent leurs portraits), ce sont les chevaliers de l'Ordre de Malte qui ont introduit la fabrication de la dentelle sur l'île.
Les dentellières de Malte ont sans doute travaillé successivement plusieurs types de dentelles, selon les modes et les époques, jusqu'à ce que vers 1830, Lady Hamilton Chichester leur demande de s'inspirer des dessins de  la dentelle de Gênes du XVIIème siècle (la même dentelle qui inspira le CLuny).
Ce sont ces motifs de Gênes, à base de rosaces et de points d'esprit,  que les dentellières et dessinateurs locaux vont adapter pour arriver à la dentelle de Malte que l'on connaît aujourd'hui.

Cette dentelle de Malte a eu beaucoup de succès au XIXème siècle, et a été imitée dans de nombreux pays, dont l'Espagne, la France, et en Angleterre où elle fut à l'origine de la Bedfordshire (qui s'est d'ailleurs d'abord appelée Bedfordhire Maltese).



Les dentellières de Malte (et de l'ile de Gozo) travaillent  sur des metiers longs et étroits, recouverts de papier , qu'elles appuient sur le dossier d'une chaise, ou même sur un mur  (tournant ainsi le dos à la rue, ou à la pièce dans laquelle elles travaillent) .









(*) pour les non dentellières :  les points d'esprit, ce sont ces motifs en forme de petites feuilles plus ou moins allongées.
Sur la première photo en haut de l'article, des petits points d'esprits courts  forment une bande de petite croix en haut de la dentelle. En haut et en bas de la croix de Malte, vous voyez des points d'esprits plus allongés qui forment une marguerite.

Ce point est réputé assez difficile à faire, et c'est en quelque sorte un "rite initiatique" pour les dentellière débutantes.
Les premiers points d'esprit d'une dentellière sont en général un grand moment de réjouissance pour son groupe  : c'est souvent l'occasion d'un bon fou rire général des aînées, amusées et attendries par le regard dépité de la débutante devant ses points d'esprit dont la forme rappelle plus le haricot vert rachitique que la feuille bien ventrue .


Voici  quelques liens pour voir de la dentelle et des dentellières de Malte :
ici des dentelles
ici des dentellières, cliquez sur Next pour faire défiler les photos
ici la vidéo d'une dentellière au travail. Vous regarderez bien le fond de la dentelle qu'elle est en train de faire, il s'agit d'un autre fond qu'on rencontre assez souvent dans la dentelle de Malte, dit le "fond anglais".
ici photos d'une expo à Bruges




Les livres consacrées à la dentelle de Malte sont plutôt rares : 

"Gozo Lace. an introduction to Lace Making in the Maltese Islands", par Consiglia Azzopardi, la grande spécialiste actuelle de la dentelle de Malte. Livre d'initiation à cette dentelle, avec beaucoup d'échantillons et quelques modèles à réaliser. En anglais.
Consiglia Azzopardi a aussi écrit un livre sur les dessins de Dun Guzepp Diacono. Dans ce livre, vous trouverez de nombreux modèles, mais aucune explication. A réserver donc aux dentellières expérimentées (titre : "Gozo Lace A selection of bobbin lace patterns designed by Dun Guzzepp Diacono", en anglais)

Dans le très beau livre "Guipure und Cluny Spitzen"  du Deutscher Klöppelverband, vous avez deux articles sur la dentelle de Malte . Je ne sais pas s'ils sont intéressants ... je ne comprenant pas l'Allemand, mais il y a quelques belles photos ainsi que 2 ou 3 modèles bien expliqués.

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Published by Meriem - dans Identification
2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 19:00


Nous sommes jeudi, et peut être que certaines d'entre vous vont être amenées à travailler très tard ce soir.

En effet, il y a une chose très importante à savoir pour réussir sa dentelle :

On ne commence jamais une dentelle le Vendredi !!!!

Il vaut mieux se coucher  plus tard le jeudi pour préparer et commencer le travail (même un tout petit bout, il suffit de placer  2 ou 3 épingles, c'est tout ),
mais surtout, surtout, ne commencez jamais une dentelle le vendredi.


Ce conseil a été trouvé dans un amusant petit livret de Christine et David Springett  qui évoque les superstitions anglaises liées à la dentelle (*) .

C'est de la pure superstition bien sûr   ! nous sommes au dessus de ça, n'est-ce pas ?
Mais maintenant que je vous l'ai dit, n'aurez-vous pas comme un vague petit doute quand vous commencerez une dentelle le vendredi ...  ?   surtout si par la suite elle vous donne des difficultés.... ?
Je vous aurais prévenu(e)s !



(*) Spangles & Superstitions.  Ecrit et publié par Christine et David Springett (en anglais)

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Published by Meriem.CHAUVET - dans Mélange
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 09:12

 



Pour une exposition dont le thème était "les opposés", j'ai créé cette petite dentelle torchon classique et toute simple... à un détail près.

Le détail ?
Cela  ne vous aura pas échappé ... il y a deux couleurs ... ce qui veut dire deux crochetages !
Le plus simple était de cacher les crochetages derrière les deux grands mats en diagonale.

Oui  mais .... les deux couleurs étant très contrastées, les noeuds en fil marron se seraient vus en transparence derrière le mat jaune (et vice versa).
Ce qu'il fallait que j'arrive à faire, c'était nouer les fils marrons derrière le mat marron et les fils jaunes derrière le mat jaune.

J'ai utilisé la technique des fausses tresses : j'ai terminé la partie jaune par le mat, j'ai fait des fausses tresses (très courtes) afin que chaque paire aille s'accrocher dans un point du fond marron et revienne sous le mat jaune pour être nouée et coupée.
(Et inversement pour le marron.)





Sur cette photo, on voit que les noeuds des paires jaunes se voient déjà un peu en transparence sous le mat jaune  : le jaune parait un peu plus soutenu.
Si c'étaient les paires marrons que j'avais arrêtées à cet endroit, elles auraient "sali" la bordure du mat jaune.

Chaque petite barrette jaune qui relie le mat au fond Dieppe est une petite fausse tresse.




Technique de la fausse tresse ( ou fausse corde ) :
faire le nombre de torsions nécessaire pour aller jusqu'à l'endroit où on veut s'accrocher.
Après l'accrochage faire 2 torsions.
Passer le crochet sous la paire tordue du départ pour tirer le fil le plus haut, passer l'autre fuseau dans la boucle et resserrer.
Faire 2 torsions et recommencer un accrochage sous la paire tordue du départ.
Répéter ces deux opérations jusqu'à ce qu'on soit revenus au point de départ.
Dans ce carré torchon, la fausse tresse étant très courte, 1 seule torsion et un accrochage ont suffit.

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Published by Meriem - dans Créations
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 12:43



Je ne suis pas du tout une spécialiste des coiffes, je ne sais pas reconnaître leur région, leur époque , mais je sais reconnaître leurs dentelles.
Inversement, de  nombreuses spécialistes et collectionneuses savent tout des coiffes, mais ne savent pas du tout reconnaître les dentelles qui les ornent.

Je vous propose une petite méthode de reconnaissance des 3 dentelles qu'on retrouve le plus fréquemment sur les coiffes traditionnelles : La dentelle de Lille, celle de Malines et, un peu plus rare, celle de  Valenciennes.

Voici trois exemples de petites dentelles qui pouvaient servir à border les coiffes.



... et oui, je vous l'accorde, ce ne sont pas des merveilles !!!!  Ce sont généralement des petites dentelles très "ordinaires" qu'on retrouve au bord des coiffes.

La dentelle est arrivée dans les costumes traditionnels des campagnes et sur le bord des coiffes très tardivement, grâce à la généralisation de la mécanique (aux environs de 1835) et encore était-elle réservée aux classes les plus aisées.
Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXème siècle qu'on en trouvera aussi sur les coiffes plus modestes ... et pour une raison de coût évidente, on trouvera de la mécanique ou des dentelles à la main mais de moindre qualité.
En effet, pour continuer à gagner difficilement leur vie, les dentellières vont faire des mètres et des mètres de petites dentelles étroites , vite faites, et souvent mal faites, que les colporteurs iront vendre dans toute la France.

Alors oui, elles ne sont pas très belles, mais celles que je vous propose aujoud'hui sont au moins faites à la main (on verra un autre jour comment les distinguer de leurs copies mécaniques).

Pour plus facilement les distinguer, il est préférable d'avoir un troisième oeil.
Moi, j'ai toujours mon troisième oeil dans mon sac, que je peux sortir à tout moment dès qu'on me met un bout de dentelle sous le nez.

Mon précieux troisième oeil, c'est ce qu'on appelle un "compte-fils" (*)




Ne vous fiez pas aux motifs: les dentelles se sont toutes copiées les unes les autres. La dentelle de Lille par exemple était une championne du déguisement pour se faire passer pour de la Malines.
Interressez vous surtout au réseau "genre tulle" qui relie les motifs, c'est lui qui fait la différence.
Collons notre troisième oeil sur la dentelle.
Attention à bien la regarder dans le sens dans lequel elle est travaillée : prenez la bande à la verticale, le pied de la dentelle à gauche.



1ère chose : les motifs sont-ils cernès d'un fil nettement plus gros (dit "cordon" ou "cordonnet") comme sur la photo  ci contre ?

Si oui, alors vous pouvez éliminer la Valenciennes, il s'agit de Lille ou de Malines


2ème chose : comment est fait le réseau ?

Les fond de la Malines et de la Lille sont formés de petits hexagones.

Si tous les côtés de ces petits hesagones sont constitués de  deux fils tordus plusieurs fois (généralement 3 torsions), comme sur la photo ci contre, alors il s'agit de dentelle de Lille.













Si en haut et en bas, vous voyez que les côtés sont aussi faits de deux fils tordus,
mais que les deux côtés latéraux sont formés de tresses (de 4 fils) alors il s'agit d'un fond de Malines.






















Quand à la Valenciennes, nous voyons sur la photo ci contre qu'il n'y a pas de gos cordon autour des motifs, et elle se reconnait aussi par son fond entièrement constitué de tresses de 4 fils.



(voir aussi le troglodyte mignon qui est en Valenciennes :Un Troglodyte Mignon pour fêter le Printemps )

















(La coiffe en tête de cet article est bordée d'une petite dentelle de Lille, les 3 photos suivantes sont dans l'ordre :  une Lille,  une Malines et  une Valenciennes)

Bien sûr, la dentelle, c'est comme la grammaire française, c'est plein d'exceptions, de cas particuliers, de formes rares. Mais avec ce bref petit test, vous avez de grandes chances d'avoir juste dans la très grande majorité des cas.

Autre petit chose à ne pas oublier : le nom d'une dentelle ne fait pas référence à la ville dans laquelle elle a été faite. A Lille, on a fait de la dentelle de Lille, mais aussi de la dentelle de Malines et de la Valenciennes ... et au Puy aussi on a fait de la Valenciennes !

LIENS : Pour plus de détails sur la Valenciennes, c'est   ici  , et pour la Malines, c'est   là  .


(*) Vous pouvez trouver des compte fils chez les marchands de matériel de dentelle, mais aussi chez certains opticiens tout simplement
un autre outil pratique dont je ne connais pas le nom exact :  ce sont des sortes de lampes torches grossissantes utilisées par les philatélistes. Elles ont l'avantage d'éclairer en même temps, par contre elles sont beaucoup plus encombrantes et lourdes, ... et puis comme toujours les piles ont tendance à vous lâcher au plus mauvais moment !
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Published by Meriem - dans Identification
28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 10:13




Françoise, fidèle visiteuse de ce blog, m'a posé une question il y a quelques temps pour savoir comment embobiner ses fuseaux et faire un noeud correctement pour ne pas qu'ils  se déroulent pendant le travail.

J'allais lui faire une petite réponse perso, et puis je me suis dit que ça pourrait peut être en intéresser d'autres ... et vous faire patienter en attendant mon prochain article qui n'est pas prêt ... même pas commencé ... même pas choisi le sujet ... bref, je suis en retard !)

Première règle d'or :  on embobine toujours ses fuseaux dans le même sens

Dans quel sens ?
Il y a ceux qui ont des avis très tranchés la-dessus, qui sont catégoriques.
Je pense qu'ils ont tous raison ... en fonction de la torsion du fil qu'ils utilisent.
Mais moi j'ai l'habitude de dire : embobinez le fil dans le sens qui vous est le plus naturel, comme ça au moins vous ne vous tromperez pas et vous aurez tous vos fuseaux embobinés dans le même sens.

Par chance, Françoise embobine ses fuseaux dans le même sens que moi (je dis "par chance" car c'est plus facile pour moi de lui faire les schémas !) : c'est à dire qu'elle tient son fuseau de la main gauche, et embobine le fil avec la main droite dans le sens des aiguilles d'une montre.





Une fois le fuseau suffisamment embobiné, on change de mains : on prend le fuseau de la main droite, et on passe le fil devant le pouce de la main gauche, puis derrière le pouce de la main gauche. on serre l'extrémité du fil contre la paume avec les autres doigts.








La main droite vient alors enfiler la tête du fuseau dans la boucle, en passant par dessous.








On retire le pouce pour lâcher la boucle, et on serre doucement la boucle sur le corps du fuseau.






Les puristes qui ont suivi ce petit scenario vont me dire que j'ai fait un noeud simple au lieu d'un noeud double sur la tête du fuseau.
A gauche, vous avez un fuseau français, avec une petite gorge sur la tête dans laquelle on devrait faire un noeud double.
A droite vous avez un fuseau belge, avec une tête simple, et on fait un noeud simple sur le corps du fuseau.



J'utilse souvent des fuseaux français type "Le Puy" et pourtant je ne fais jamais de noeud double sur la tête du fuseau, je trouve que ça tient mal, surtout si on utilise des fils de coton qui glissent, ou des fils métallisés par exemple.

Quels que soient mes fuseaux, je fais donc le noeud "à la belge", sur le corps du fuseau et sur les fils embobinés.
En effet, sur mes schémas, pour qu'ils soient plus lisibles, on a l'impression que le noeud est fait à un endroit où il n'y a pas de fil embobiné. Au contraire, je fais bien attention à ce que le noeud se ferme sur le fil embobiné pour qu'il reste bien en place.

Voilà, il y a plein de méthodes pour embobiner et faire les noeuds, elles  sont toutes valables.
Je ne dis pas que celle-ci est la meilleure ... mais c'est ma préférée.


Ah oui, j'oubliais la deuxième règle d'or :

Deuxième règle d'or :  on travaille toujours aves des fils de la même longueur

Je veux dire par là que, en cours de travail, vos fuseaux doivent être au même niveau : on ne peut pas faire un croisement correct et une dentelle régulière avec la moitié des fuseaux au bord de la dentelle et l'autre moitié tout en bas du carreau !
C'est normal que vos fuseaux se décalent : en effet les voyageurs par exemple raccourcissent beaucoup plus vite que les paires pendantes.
Il ne faut donc pas hésiter à dérouler ou re-enrouler régulièrement vos fuseaux pour qu'ils soient à nouveau sur la même ligne. 

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Published by Meriem - dans Techniques

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